1. Assurez-vous de protéger tous les points de pincement. 

Le concept de point de pincement semble explicite, mais il en existe en fait plusieurs catégories. Tel que décrit dans la norme OSHA 1910.211(d)(44), il s’agit d’endroits où une partie du corps d’une personne pourrait être coincée :

  • entre les pièces mobiles d’une presse ou d’un équipement accessoire,
  • entre les pièces mobiles et fixes d’une presse ou d’un équipement accessoire, ou
  • entre le matériel et la pièce mobile (ou les pièces) de la presse ou de l’équipement accessoire.

Les points de coincement sont une sous-catégorie de points de pincement qui touchent des objets rotatifs comme des engrenages, des galets, des entraînements par courroie et des poulies. Bien que le choix du dispositif de protection dépend des caractéristiques spécifiques de la machine, il demeure nécessaire de protéger tous les points de pincement pour assurer la sécurité des opérateurs.

2. Sélectionnez les dispositifs d’arrêt d’urgence appropriés.

Étant donné que les convoyeurs sont offerts en différentes longueurs et avec différentes configurations, le bouton d’arrêt d’urgence typique n’est pas toujours la solution idéale. Les travailleurs ne sont pas toujours assez proches pour atteindre le bouton et arrêter le système en cas d’urgence.

Une approche rentable serait d’utiliser un interrupteur à câble, qui offre une grande portée. L’installation de l’interrupteur à câble est simple et peut être effectuée tout le long du périmètre du convoyeur. Cela signifie qu’une personne qui travaille n’importe où autour du convoyeur aura facilement accès au dispositif de sécurité et pourra tirer sur le câble pour arrêter le système, au besoin.

3. Concevoir un circuit de sécurité fonctionnel. 

Tous les dispositifs d’entrée de sécurité, y compris les boutons-poussoirs d’arrêt d’urgence et les interrupteurs à câble, doivent être connectés à des dispositifs logiques de sécurité (soit des relais de surveillance de sécurité ou un contrôleur de sécurité). Les dispositifs ayant un rôle premier autre que la sécurité sont inadéquats à cette fin et ne doivent pas être utilisés.

Les capacités d’autosurveillance intégrées et les circuits redondants sont importants pour s’assurer que la fonction de sécurité prévaut en cas de défaillance d’un composant, tel un court-circuit. Le système devrait également tester automatiquement l’ouverture et la fermeture appropriées des dispositifs de sécurité à chaque cycle de marche/arrêt.

4. Assurez-vous que vos opérateurs reçoivent une bonne formation sur la sécurité. 

Une fois que vous avez mis en œuvre une solution de sécurité et que celle-ci a été validée et vérifiée, la prochaine étape est de former vos employés. Vous devrez former les travailleurs sur les règles importantes du convoyeur, y compris l’opération générale et l’entretien. Vous devriez également envisager une formation sur la sécurité fonctionnelle pour vous assurer que tout le monde comprend le fonctionnement et l’entretien des dispositifs de sécurité.

Étant donné que de nombreuses blessures liées aux convoyeurs surviennent lorsque des travailleurs effectuent des activités d’entretien, il est essentiel de mettre en place des politiques claires de verrouillage/étiquetage et de former vos employés sur l’utilisation de dispositifs de verrouillage pour isoler les sources d’énergie de la machinerie afin de prévenir les activations accidentelles.

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