1. Devez-vous mettre à jour l'information pendant les processus?

Contrairement aux marquages directs des pièces (DPM) et aux étiquettes imprimées qui fournissent un support pour les codes à barres, les étiquettes RFID vous permettent d'écrire des données en plus de les lire. Si vous devez mettre à jour des informations spécifiques à une pièce sur un support de données pendant la production dans le cadre de votre système de traçabilité, envisagez la technologie RFID.

Par exemple, un lecteur/graveur RFID peut s'avérer extrêmement utile pour collecter des données afin d'optimiser les processus. Vous pouvez enregistrer les horodatages de début et de fin de chaque étape de production dans l'étiquette RFID associée à chaque travail en cours (WIP) et envoyer ces informations à une base de données de production pour identifier les goulots d'étranglement.

De même, si vous disposez de plusieurs outils différents qui exécutent la même fonction et que vous souhaitez voir lequel fonctionne le mieux, vous pouvez enregistrer l'outil particulier utilisé pour une étape de production donnée dans la balise RFID ainsi que les résultats des tests de production. Cela vous permet de visualiser les tendances de qualité pour des milliers de pièces pour un outil donné ou une étape du processus de production.

2. Serait-il utile de disposer d'une méthode de capture de données qui ne nécessite pas de visibilité directe?

Lors de la lecture de codes à barres, sous la forme de marquage direct des pièces ou sur une étiquette, vous ne pouvez pas placer d'objet entre le symbole et le lecteur. Les systèmes RFID offrent beaucoup plus de liberté. Tant que l'objet gênant n'est pas en métal et qu'il n'a pas de forte teneur en eau, la technologie RFID peut lire directement à travers lui.

Par exemple, lors d'une étape d'usinage, il peut être nécessaire (ou au moins opportun) de positionner l'objet suivi de manière à ce qu'un autre objet se trouve devant le lecteur. Vous devez soit déplacer la position de la pièce (ou de l'objet bloquant), fournir une fixation pour améliorer la lisibilité des codes à barres, voire utiliser plusieurs lecteurs, soit utiliser la RFID pour améliorer votre flexibilité opérationnelle.

3. Avez-vous besoin d'une portée de lecture extrêmement longue?

Bien que les plages de lecture de l'imageur de codes à barres soient en constante augmentation (en partie grâce aux avancées de la famille MicroHAWK ID d'Omron), elles continuent de fonctionner à environ un mètre de portée, au maximum. De nombreux lecteurs RFID de type UHF, quant à eux, peuvent collecter avec succès des données à partir d'étiquettes positionnées jusqu'à six mètres de distance, en fonction des performances de la RFID et de l'étiquette d'antenne.

4. Avez-vous besoin d'inclure de très grandes quantités de données par article?

Si vous devez stocker de grandes quantités de données pour chaque travail en cours, cela vaut la peine d'investir dans la RFID. Il est courant que les étiquettes RFID acceptent jusqu'à huit kilo-octets de données. Si vous n'avez pas besoin de plus de 1,6 kilo-octet par article, il est préférable d'utiliser les codes DataMatrix et les lecteurs de codes à barres.

5. Avez-vous besoin de lire les données de plusieurs éléments à la fois?

Si la capture simultanée de données provenant de plusieurs travaux en cours est un facteur décisif, la RFID peut vous être utile. Les lecteurs/graveurs RFID peuvent lire des dizaines, voire des centaines, d'étiquettes en un seul coup. D'un autre côté, les imageurs de codes à barres sont limités par le champ de vision de la caméra, ce qui signifie que seuls quelques codes à barres peuvent généralement être lus par un seul appareil.

6. Une contamination par de l'huile et/ou de la saleté est-elle susceptible de se produire dans votre installation?

L'un des principaux avantages de la RFID est qu'elle continue de fonctionner même lorsqu'il y a une couche d'huile ou de saleté sur l'étiquette. Elle est donc idéale pour les environnements difficiles, typiques des applications automobiles.

Lorsque les codes à barres sont recouverts de graisse et de saleté, ils peuvent être extrêmement difficiles ou même impossibles à lire en fonction de la quantité du symbole obstruée. Cela dit, la combinaison de redondance intégrée aux symboles et d'algorithmes de décodage puissants comme le mode X d'Omron, permet de reconstruire des codes endommagés.

7. Avez-vous des contraintes budgétaires et, si oui, votre processus pourrait-il réutiliser les étiquettes RFID?

L'un des principaux inconvénients de la RFID est que les étiquettes peuvent être relativement coûteuses par rapport aux codes à barres imprimés sur des étiquettes. Les coûts peuvent évoluer entre 1 et 30 $ par étiquette, alors que le coût d'une étiquette imprimée est négligeable. Les coûts de marquage direct des pièces sont également très faibles, bien que l'investissement en marqueur laser soit considérable.

Les coûts de la RFID peuvent être atténués en plaçant les étiquettes sur des conteneurs réutilisables. Cette stratégie permet de réduire le coût d'utilisation de l'étiquette à seulement quelques fractions de cent à chaque fois. La durabilité des étiquettes RFID les rend particulièrement aptes à être réutilisées, et les étiquettes Omron peuvent être utilisées plusieurs milliers de fois pendant plusieurs années, voire des milliers de fois par jour.

8. Avez-vous besoin d'inspecter visuellement chaque pièce?

Si vous souhaitez assurer les tâches de traçabilité et d'inspection d'un seul coup, investissez dans une caméra intelligente, telle que la série MicroHAWK MV ou la FHV7 d'Omron, capable d'analyser les images pour lire les codes à barres, de reconnaître les motifs, de vérifier que les couleurs sont correctes, et fait tout le nécessaire pour une inspection de qualité complète. Un système RFID ne permet pas d'effectuer de telles opérations.

Vous souhaitez en savoir plus sur vos options en matière de traçabilité? Consultez notre page sur les solutions de traçabilité.