Le message essentiel est que le « risque tolérable » est une politique subjective spécifique à l’entreprise. Une fois que vous avez choisi le niveau de risque que vous souhaitez accepter, cela devient la norme à laquelle vous devez vous tenir. Omron ne peut pas dire à une autre entreprise ce qui est et ce qui n’est pas un niveau de risque tolérable. (Bien sûr, si vous définissez un niveau de risque « acceptable » trop élevé, le gouvernement peut intervenir.)

Déterminer le niveau de risque et la solution de sécurité requise

Il existe un processus quantitatif pour interpréter le niveau de risque d’une solution de fabrication. Les calculs tiennent compte de la gravité des blessures possibles et de la fréquence d’exposition aux mouvements dangereux de la machine. Une fois que vous avez déterminé le niveau de risque, le processus détermine le type de contrôles de sécurité à mettre en œuvre.

Le niveau de performance e (PLe), ou niveau de sécurité de catégorie 4, constitue le niveau de risque le plus élevé. Il s’agit d’une machine présentant un risque élevé de blessure grave, voire de mort, d’un opérateur en cas de problème. Compte tenu de ces dangers graves, il est essentiel de s’assurer qu’il est impossible pour un seul problème de provoquer une perte de fonctionnalité de sécurité.

Il est important de noter que chaque machine est unique et doit être traitée en tant que telle. Les fabricants doivent examiner le risque résiduel défini par l’évaluation de chaque machine et déterminer si ce risque résiduel est tolérable. Si ce n’est pas le cas, des mesures supplémentaires doivent être prises dans le processus de recommandation de risque afin de réduire le risque à un niveau tolérable.

Équilibrer les besoins en matière de sécurité avec les coûts et l’incidence sur la production

Lorsque les ingénieurs d’Omron effectuent une évaluation des risques et présentent une solution, ils peuvent suggérer des moyens de rendre le système conforme et de réduire ses risques à un certain niveau. Selon les caractéristiques de l’installation, il peut être extrêmement compliqué ou coûteux de viser la plus basse catégorie de risque.

Par exemple, si une entreprise recrute un bûcheron pour utiliser une scie à chaîne, il y a beaucoup de risques inhérents. Il peut être possible d’automatiser les tâches du bûcheron pour que ce ne soit plus un individu qui effectue cette activité dangereuse. Même si cela rendait les opérations beaucoup plus sûres, c’est également une solution d’un million de dollars qui pourrait entraîner la faillite de l’entreprise.

Vous souhaitez vous assurer que vos machines sont correctement protégées? Contactez-nous au sujet d’une évaluation des risques liés à la sécurité des machines.